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Home / Resources / News / Que veulent vraiment les nouveaux européens ?

Que veulent vraiment les nouveaux européens ?

J’ai été invité à participer au débat de l’association New Europeans pour discuter de ce qu’attendent vraiment les nouveaux européens des élections européennes de 2014.  Ont aussi participé :
·       L’organisation Hope Not Hate
·       L’organisation European Citizens Abroad
·       L’association New Europeans
·       Le syndicat britannique étudiant National Union of Students
·       L’institut européen du Sussex,Université du Sussex.

Voici ce que j’y ai dit :

Alternatives Européenne rassemble des personnes issues de cultures et de domaines de spécialité différents, dans le but d’aider les individus à imaginer, divulguer et réclamer de nouvelles façons de créer des liens malgré les frontières. En résumé, la démocratie et la culture au-delà de l’état nation.

Parce que nous croyons, que le seul moyen de franchir les frontières pour connecter les gens est celui d’apporter de nouvelles manières de penser et de faire.

Cette collaboration n’est ni internationale, ni supranationale, mais transnationale. Nous croyons qu’une approche purement de haut en bas ou de bas en haut ne fonctionne pas, c’est comme si l’on ne s’intéressait qu’à une partie du problème. Nous préférons une approche transversale.

Avant de se pencher sur ce que les nouveaux européens attendent vraiment des élections européennes de 2014, demandons-nous dans un premier temps, ce qui pousse les individus à voter.

Les gens votent lorsqu’ils ont la conviction que leur voix aura une influence sur les thèmes qui les préoccupent.

Le problème réside d’abord, dans le fait que la plupart des citoyens ont l’impression que la classe politique, sans parler de compréhension ou d’empathie, n’a simplement pas connaissance des problèmes qu’ils rencontrent…et dans certains cas de leurs idées pour les résoudre.

Pour eux, les politiciens sont trop éloignés de leur quotidien… ils ne sont pas confrontés aux mêmes réalités. Cependant, de nombreux députés essayent d’établir un lien avec leurs électeurs et de comprendre leurs expériences de vie. L’image d’un député nous représentant à Bruxelles, n’entrave en rien cette idée !

De plus, les citoyens ont l’impression dans certains cas, que même si les politiciens comprennent les problèmes auxquels ils sont confrontés, ils n’ont plus le pouvoir de les éradiquer, en particulier face à la mondialisation.

Certains pensent que l Europe – quelque soit notre vision de celle-ci – est la mieux placée pour s’attaquer aux problèmes issus de la mondialistation, ce qui n’est pas le cas actuellement. 

Les citoyens britanniques ont souvent le sentiment que les députés sont au service des lobbies. Les institutions subissent certainement les pressions de ces derniers, certains iront même jusqu’à dire que l’UE est  « prise en otage ». Ce qui ressemble (malheureusement) à la façon dont les lobbies influencent le pouvoir dans nos propres parlements nationaux.

Sur une note plus optimiste, le philosophe français Michel Foucault a dit un jour : « le pouvoir est partout; ce n’est pas qu’il englobe tout, c’est qu’il vient de partout ». 

Ce qu’il veut dire par-là, c’est que le pouvoir n’existe pas entre les individus, ni même au sein des institutions – bien qu’il y ait des lobbies ou des députés – mais dans les relations entre les individus. 

Lorsque les citoyens se rendent voter, ils s’y rendent seuls et de manière anonyme…en passant par l’isoloir. Cela ne créé aucun sentiment de lien avec les autres personnes présentent, sans parler des autres Européens. Bien évidemment, je ne suis pas en train de suggérer que l’on remette en cause l’anonymat du bulletin de vote.

Nous devons pourtant considérer le vote comme le “rideau de fin” du processus de construction d’un pouvoir entre les citoyens, notamment à l’échelle transnationale. C’est pourquoi chez Alternatives Européennes nous fournissons un espace dans lequel les individus pourront, au-delà des frontières, imaginer, divulguer et réclamer de nouvelles manières de construire ce pouvoir transversal :

·       En l’imaginant, à l’aide de notre Manifeste Citoyen, rédigé à partir de discussions qui se sont tenues dans plus de 30 villes et entre plus de 1000 personnes.

·       En le divulgant, par l’intermédiaire des Transeuropa Festivals au cours desquels la créativité et l’activisme se retrouvent main dans la main pour aider les citoyens à s’engager dans des expériences collectives pour surmonter ces problèmes qui traversent les frontières.

·     En le réclamant, au travers de notre initiative européenne pour le pluralisme des médias, qui utilise de nouveaux outils pour la construction d’un pouvoir transnational, dans le but de réclamer le pluralisme et la liberté vis-à-vis des intérêts « lobbyistiques ».

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