Traduction : Murielle LouailD’après notre projet « Making a living » ( Gagner sa vie), la jeunesse doit appréhender le défi d’envisager le pire : s’attendre à ne pas pouvoir bénéficier des choses dont ses parents ont profité, se préparer à des alternatives pour trouver un emploi, une maison ou même un diplôme – ou supposer que tout ira bien avant de réaliser que ses rêves ont été privatisés, s’endettant pour espérer bénéficier de quelque chose en retour.
Nous savons que la façon dont une société élève ses enfants détermine sa construction en tant que nation, son histoire, ses symboles et ses coutumes. Cependant, chaque génération oublie souvent ce pour quoi se sont battues les précédentes, les droits et les ressources étant perçus comme acquis. Le graphique ci-dessous illustre bien les luttes des générations passées.
Mais il y a également une question plus vaste. La génération de nos grands-parents s’est battue et a obtenu l’Etat providence, nos parents sont descendus dans la rue pour les libertés individuelles. Le défi de notre génération ne peut se résoudre qu’en travaillant ensemble à travers les frontières.