traduit par Stéphane Prunet Navas
L’une des personnalités sur laquelle nous avons basé la
recherche que nous avons mis en place –
Les pirates informatiques qui consacrent leur vie à ce domaine « considèrent leurs propres ressources comme étant la meilleure forme d’assistance pour les utilisateurs. Bien que beaucoup d’entre eux soient chômeurs ou sous-employés, ils profitent de l’utilisation de leurs réseaux pour partager leurs ressources et leurs compétences, sans se soucier la plupart du temps de fournir une assistance officielle. »
Si ce groupe de jeunes ne se soucie pas de mettre en place une assistance officielle, est-ce que cela ne l’auto-exclura pas lui-même? Et en se taisant sur le fait que les institutions peuvent fournir une protection sociale, leurs besoins ne seront-ils par réduits au silence à la suite d’autres questions?
Les pirates informatiques qui consacrent leur vie à ce domaine développent leurs propres projets, lesquels sont souvent pionniers en matière d’intérêts généraux qui demeurent incompris et de plus forte façon par l’État, ce que nous pourrions appeler innovations sociales… ou encore entreprise sociale?
N’y a t-il pas là un risque que ceux qui possèdent une plus grande puissance, qu’il s’agisse d’industries, de secteurs ou d’organisations, assimilent les nouveaux modèles d’activité qui sont actuellement élaborés? Nous sommes déjà témoins de ce phénomène, notamment lorsque les entreprises assimilent les idées provenant de la foule ou lorsque’elles convertissent les obligations fiscales en aide pour les entreprises sociales.
Comme @mbauwens l’a affirmé, en tant que citoyens nous créons actuellement 100% de la “valeur d’usage” de Facebook pendant qu’eux extraient 100% de la “valeur d’échange” que nous produisons :
Les hommes développeront-ils des modèles d’entreprises innovants par le biais de la collaboration, de manière transparente et surtout est-ce que les personnes non-rémunérées et désillusionnées par les initiatives institutionnelles pourront s’associer et participer à leurs côtés, et accepteront-elles les accords de non divulgation pour survivre? Ou chercheront-elles à développer leurs modèles d’entreprise en examinant chacune des ressources de leurs réseaux?