La trinité toxique de la précarité

Traduit par Audrey Ubertino
Dans le cadre de notre projet making a living (gagner sa vie), nous cherchons à savoir si les différentes formes de soutien pour aider les jeunes à faire face à la précarité sont utiles.
La récession, le stigmate social et la détresse émotionnelle forment ensemble une trinité toxique. Nous faisons l’hypothèse que se concentrer à inciter les gens à travailler aide à sortir les gens de la pauvreté, que cela se fasse en utilisant la motivation du revenu minimum ou la menace de supprimer les allocations sociales.
Mais lorsque nous nous intéressons à ce qui se passe sur le terrain, beaucoup trouvent difficile de trouver l’argent ou le temps de chercher du travail. Même lorsqu’elles ont trouvé du travail, beaucoup de familles doivent toujours faire face à la pauvreté, puisqu’elles doivent souscrire des prêts hypothécaires à des coûts élevés car on leur refuse de meilleurs prêts.
Soyons clairs, plus les gens sont désavantagés, plus ils vont être touchés durement par la récession. C’est pourquoi les conseils et le soutien d’organisations telles que @jrf_uk est si important.

De nombreuses personnes aspirent à être de « bonnes familles », mais elles doivent faire face aux menaces constantes des sociétés qui les font payer encore plus pour leurs besoins fondamentaux, avec les organisations de prestations sociales qui leur disent de faire des économies alors qu’il n’y a plus d’économies à faire et la société qui les qualifie de « mauvais parents ».
Tout cela crée une crise sociale de détérioration de la santé mentale et d’auto exclusion. Les inégalités de revenus n’affectent pas uniquement le pouvoir d’achat, elles accentuent tout le reste ; en effet il existe un lien direct entre les taux de détresse émotionnelle et les inégalités de revenus.


Nous pourrions être en mesure de redémarrer les banques en appuyant sur le bouton de la Trésorerie, mais redémarrer les sources de revenu des gens demande une approche bien plus radicale.