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Doit-on entreprendre un retour vers le futur ?

Traduit par Jessica TSALA

Nous avons participé au @futureday qui a eu lieu à l’espace de coworking Impact Hub d’Islington pour comprendre comment le futur nous transforme.

Future Day était organisé à travers plusieurs villes dans le monde “pour entrevoir ce à quoi pourraient ressembler nos villes, politiques, technologies, économies ainsi que nos vies personnelles en 2030 et au-delà. Dans un monde où politiciens, activistes et entrepreneurs sont souvent trop occupés par l’actualité pour se projeter dans l’avenir, Future Day nous invite à imaginer comment, les tendances d’aujourd’hui pourraient nous transporter vers le futur et quelles seront les nouveautés en matière de modes, défis et solutions qui pourraient les remplacer ? Tout cela au cours d’une succession interactive de brainstorming et de discussions de groupe.

Au Future Day, il n’y a pas d’experts. L’accent est mis sur l’exploration, la créativité et la stimulation intellectuelle : pour voir au-delà des frontières de ce que l’on sait déjà et penser à ce que l’on pourrait être. La journée s’annonce animée et interactive, un mélange de projection de vidéos futuristes, de petits groupes de brainstorming et de grands groupes de discussion abordant une série de questions relatives, en autres, à l’activisme, la religion, l’énergie et au développement.”

Au Future Day de Londres, il y avait des activistes, des collecteurs de fonds, des journalistes, des chercheurs, des professeurs, des entrepreneurs et des artistes issus de divers horizons tels que la fondation Akasha, l’organisation Global Poverty Project, la fondation Gates, l’Institut d’études fiscales et également… nous, Alternatives Européennes.

Simon, qui a coorganisé la journée avec Rachel, a présenté parmi les défis d’aujourd’hui, ceux qui pourraient façonner le futur de demain.

Comment le changement climatique qui a déjà un impact sur l’environnement, ne pourrait-il pas également déréglé le monde qui nous entoure, créant de nouvelles formes de conflits et de migrations ?

De quelle manière va s’accroître notre population, en particulier en ce qui concerne la proportion de personnes âgées ? Quelles limites les droits civiques devront-ils franchir ?

Quel rôle joueront les gouvernements, les entreprises…et les citoyens eux-mêmes ?

Qui sera intégré dans la société de 2040… et qui sera laissé pour compte ?

Si l’on regarde en arrière, il y a 20 ans sortait le premier Retour vers le futur… qui s’intéressait justement à quoi ressemblerait le monde en… 2015 (dans un an à peine). On pouvait voir alors des films se moquer du célèbre mythe “greed is good“, qui caractérisé Wall Street de cette époque, celle de la guerre des mots entre la Russie et les États-Unis, celle qui a assisté à une catastrophe nucléaire et celle où Charlie Sheen était une star.

À l’évidence… certaines choses ne changent pas vraiment en trente ans. Il faut dire aussi, qu’en ce temps-là les gens avaient peur de se retrouver à Londres, livrés à eux-mêmes à Dalston. C’est pourquoi ils préféraient vivre dans la banlieue.

Contrairement à cette époque, aujourd’hui c’est la jeune génération qui contribue à définir les tendances de consommation car c’est elle qui consomme le plus… et qui a le plus de temps à consacrer au shopping. Peut-être demain verrons-nous les seniors devenir les nouveaux « faiseurs de tendance » ?

Si tel est le cas, étant donnée l’influence des tendances de consommation sur celles de la société – il suffit de regarder comment notre façon d’utiliser la technologie affecte notre manière de nous comporter- le comportement des plus âgés déterminera-t-il les actions de la société de demain ?

Qu’arrivera-t-il aux individus très âgés (85-100) ? Assisterons-nous à un retour des foyers multigénérationnels tel qu’on peut le voir sur le sous-continent indien ?

Concernant la manière dont les citoyens auront le pouvoir en 2040, les participants ont pu observer que c’est la crise qui crée des zones de vide dans le pouvoir,que les populations et de nouveaux groupes peuvent combler. 

Nous avons débattu pour essayer de savoir s’il était plus important de faire en sorte que les citoyens aient le pouvoir sur la société plutôt que sur eux-mêmes. Il a été remarqué que le pouvoir n’existe pas chez les individus, mais dans les relations – l’idée de Foucault selon laquelle “le pouvoir est partout”, peut s’observer au quotidien.

Cela signifie alors, que si le pouvoir n’existe pas chez les individus, nous devrions peut-être redéfinir les droits humains et passer d’une vision individualiste à une approche plus relationnelle ?

Lorsque nous parlons de pouvoir, dans quelle mesure les citoyens et les communautés se montreront réticents aux macros changements qui sont en train d’avoir lieu – aussi bien en termes d’impacts du changement climatique qu’en termes de migration ?

Ce blog post référence les auteurs qui pourront inspirer votre vision du futur- de Gilles Deleuze, à Slavoj Zizek en passant par Gilder. Vous pouvez également lire impressions of the day de @gretarossi13.

Reste à savoir comment allons-nous nous organiser pour préparer le futur qui est sur le point d’arriver ?

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